Thiago Motta, des promesses et des maladresses
La saison dernière, Thiago Motta écrivait avec Bologne l’un des plus beaux chapitres que le monde du football parvient encore à narrer, en qualifiant le club pour la Ligue des champions. Un exploit réalisé sous l’impulsion de la jeune garde emmenée par Calafiori et Zirkzee, protagonistes d’un jeu offensif parfaitement huilé. Suite à cette saison sensationnelle, le jeune entraîneur répond aux appels du pied de la Juventus Turin.
Dépassé par les ambitions turinoises
Désireuse de bâtir un nouveau projet sportif pour prétendre au Scudetto, qui lui échappe depuis cinq ans, les dirigeants bianconeri vont déchanter dès la première campagne de Thiago Motta. Incapable de définir une identité de jeu, la Vieille Dame se retrouve larguée en championnat et éliminée de toutes les coupes. Prié récemment de quitter le Piémont, il semble que la marche était trop haute pour l’ancien parisien.
Ruben Amorim, déçu avec le géant déchu
Manchester United espérait sortir de sa crise perpétuelle en embauchant le Portugais Ruben Amorim cet hiver pour 10 millions d’euros. Maître à bord du Sporting Lisbonne, qu’il mène au titre national, tout en accomplissant des coups d’éclat sur la scène européenne. C’est alors l’un des entraîneurs les plus en vogue du moment.
Amorim et Manchester, un mariage sans saveur
Mais sur les bords de la Mersey, le technicien va très vite se heurter aux nombreuses limites qui composent la cylindrée britannique, encore groggy par les déconvenues et gangrénée par la mauvaise gestion de ses dirigeants en coulisses. Naviguant actuellement dans la seconde partie de Premier League, Amorim et les Red Devils sont en plein marasme.
Van Nistelrooy, des bribes et puis plus rien
Après avoir fait ses preuves sur le banc du PSV Eindhoven, l’entraîneur néerlandais exporte son ardoise tactique à Manchester United, en tant qu’adjoint d’Erik ten Hag. Sans cesse sur un siège éjectable, ce dernier est limogé à l’automne. En attendant l’arrivée d’un successeur, c’est Ruud van Nistelrooy qui assure l’intérim. Durant son court mandat de quatre matchs, l’ancien goleador de la maison empoche trois victoires et insuffle un vent de fraîcheur, au milieu de la saison morose des Red Devils.
Le mauvais casting
Ce passage réussi convainc Leicester de l’enrôler, pour tenter de maintenir les Foxes dans l’élite. Mais la mission tourne au naufrage. Avec désormais 12 points de retard sur le premier non-relégable, la descente paraît inéluctable.