Brest, la sensation de la Ligue des champions
Pourtant habitué à défendre sa place dans l’élite, le Stade Brestois participe aux joutes européennes pour la première fois de son histoire. Sous les ordres d’Éric Roy, la bande de Pierre Lees-Melou a enchaîné des performances notables pour accrocher une surprenante troisième place. Totalement décomplexés par l’enjeu, ils ont abordé la Ligue des champions de la plus belle des manières. Cependant, avec un effectif qui manque de profondeur, les Bretons vont devoir tenir la cadence, au risque de tanguer.
Gérone, l’autre club de Catalogne
Dans le giron de la galaxie de Manchester City, la fusée Gérone a su bénéficier des compétences et moyens financiers de ses propriétaires, pour accomplir un décollage réussi. Seulement deux ans après sa montée en Liga, les Blanquivermells ont déjoué les pronostics grâce à une attaque de feu, pour tutoyer les premières places de la Liga. Phare offensif de l’escouade, Artem Dovbyk a depuis mis les voiles, mais les Catalans ont gardé la même ossature et l’ingéniosité du tacticien Michel.
Aston Villa, l’atout Unai Emery
Grâce à la confiance affichée par ses dirigeants, l’expérimenté entraîneur Unai Emery a très vite inscrit une identité de jeu séduisante au club de Birmingham, pour parvenir à décrocher une place en Ligue des champions. Il s’agit d’une première depuis 1982. Cette année-là, les Villans avaient remporté le graal.
Bologne, en pleine interrogation
Le club peut se targuer d’être la plus belle ville de cette sélection. Grâce à un jeu attrayant sous l’impulsion du jeune entraîneur Thiago Motta, les Rossoblù de Calafiori ont été la sensation du Calcio. Désormais, c’est Vincenzo Italiano qui a pris les rênes de l’équipe. Celui qui a emmené la Fiorentina en finale d’Europa League la saison précédente va être attendu au tournant.
Bratislava, le novice slovaque
Vainqueur de son championnat domestique, le Slovan Bratislava a dû franchir les périlleux tours préliminaires pour en arriver là. Il s’agit de la quatrième équipe slovaque à jouer la Ligue des champions. La jeune garde de Vladimir Weiss fait office de petit poucet de la compétition.
Stuttgart, la touche allemande
Dauphin du Bayer Leverkusen grâce à un Guirassy de gala, Stuttgart n’avait plus disputé la Ligue des champions depuis la saison 2009-2010. Club de grande envergure, mais de retour en Bundesliga depuis seulement trois ans, l’écurie allemande va engranger de l’expérience.
Graz, le début d’une belle histoire
En remportant le championnat autrichien, le Sturm Graz a mis fin à l’hégémonie nationale du RB Salzbourg. Les Noir et Blanc retrouvent les grandes soirées européennes après 24 ans d’absence. Avec un recrutement judicieux et des jeunes pépites lancées dans le grand bain, le club peut séduire sur le rectangle vert. Une réaction est attendue suite au revers face à Brest.