Emmanuel Petit, Monaco dans la peau
Lorsqu’on murmure le nom de Petit à Monaco, les faits d’armes du légendaire Jean Petit y sont remémorés, mais aussi ceux d’Emmanuel Petit, également biberonné à La Turbie. Naviguant entre le milieu et la défense par Arsène Wenger qui apprécie sa polyvalence, le blondinet œuvre au sacre national de 1997.
Dans la foulée, il exporte sa patte gauche à Arsenal où il retrouve l’entraîneur qui l’a façonné. Après trois saisons pleines dans l’entrejeu des Gunners, le Français s’envole pour Barcelone. Baladé entre la défense et le banc blaugrana, le joueur se pointe alors dans un club en crise et fait aussitôt ses valises. L’aventure catalane n’est pas mémorable, contrairement à Romain Duris dans l’Auberge espagnole.
Thierry Henry, du vestiaire au banc
Prenant la pleine mesure de son talent dès les catégories jeunes, le Francilien lance très vite les hostilités lors de ses premières rencontres dans le circuit, si bien qu’il contribue à la domination monégasque avec Petit, Thuram et les autres pépites du Rocher.
Par la suite, l’artificier franchit les Alpes direction Turin. Ce chapitre tourne court. En manque de repères, Titi répond aux appels du pied d’Arsène Wenger. Highbury et les autres citadelles du Royaume seront son jardin. Star incontestée des Gunners, Thierry Henry rafle les titres nationaux, mais ne parvient pas à atteindre le graal européen. Il rejoint la constellation de stars barcelonaises en 2007 pour asseoir la domination blaugrana sur le continent.Il retournera à Monaco enfiler le costume d’entraîneur.
Ludovic Giuly, Monaco très vite dans la poche
Joueur confirmé du championnat français, le Lyonnais débarque en Principauté pour un montant record en 1997. Le lutin magique va avoir un amour viscéral pour le maillot à diagonale qu’il va arborer plus de 268 fois. Dans son sillage, l’AS Monaco accomplit une épopée européenne mémorable en 2004. À l’issue de la saison, le capitaine de poche s’envole pour Barcelone et sa constellation de stars. Avec les Blaugrana de Frank Rijkaard, il prend part à l’hégémonie du club, tout en glanant des trophées.
Rafael Marquez, Barcelone pour confirmer
Dôté d’un sens de l’anticipation remarquable et excellent relanceur, l’élégant défenseur mexicain de 20 ans expose très vite son savoir-faire sur le Rocher en 1999. L’histoire durera quatre ans, et un titre de champion de France. Légende d’El Tri, celui qui a participé à cinq Coupes du monde colmatera avec aisance les brèches sous la liquette catalane durant sept saisons. Une valeur sûre.