Tite, l’homme fort du Brésil
Alliant aussi bien la jeunesse et l’expérience, que la vitesse et la technique, la Seleçao forme une sacrée armada offensive. Une constellation de talents, qui a engrangé de l’expérience grâce à son entraîneur. À la tête du Brésil depuis 2016, le sélectionneur Tite a permis à son groupe d’atteindre deux finales de la Copa America et l’a emmené sur le toit olympique en 2021. Il a fait de son groupe, une véritable machine à gagner.
Cinq buts encaissés en 17 matchs de qualification
Qualifié haut la main dans la zone AmSud sans la moindre défaite, le Brésil est actuellement en tête du classement FIFA. Il va entamer la compétition avec le couteau entre les dents, pour espérer décrocher une sixième étoile sur le blason auriverde, vingt ans après le dernier sacre. Pour eux, le Mondial arrive au meilleur moment.
Gabriel Jesus a passé un cap avec les Gunners
À un an de la fin de son contrat, son transfert vers Arsenal pour la modique somme de 50 millions d’euros, s’est avéré être comme un pari. Bien que brillant à Manchester City, il n’était pas assez tranchant à la pointe de l’attaque. Friand des milieux qui endossent le rôle d’un numéro 9, l’entraîneur Pep Guardiola s’est même souvent passé du joueur lors de grandes échéances. Avec Mikel Arteta, il a retrouvé la plénitude de sa palette offensive. Décisif par sa polyvalence, il s’est parfaitement intégré au sein de l’effectif des Gunners. Actuellement à la première place à cinq points de son premier poursuivant, le club londonien engrange de la confiance. Pour sans doute décrocher le graal à la fin de la saison.
13 – Gabriel Jesus has assisted 13 goals in the Premier League since the start of last season, the third-most of any player after Kevin De Bruyne (17) and Mohamed Salah (16). Multifaceted. pic.twitter.com/xRBJBfFUco
— OptaJoe (@OptaJoe) October 30, 2022
Neymar, attendu au tournant
Depuis plusieurs saisons, ses largesses physiques ont donné des sueurs au PSG. Cette année, la vedette du Brésil s’est pointée affûté au Camp des Loges, pour entamer au mieux la Coupe du Monde. À 30 ans, il est au croisement de l’histoire. Il a tout gagné en club et en élection, sauf le titre suprême mondial. Pour définitivement entrer dans la légende, Neymar va devoir endosser le rôle de leader. À lui d’allumer la première mèche, avant la déflagration offensive de ses coéquipiers.
Richarlison peut remercier les aides-soignants.
Joueur très complet doté d’une grande taille, le Spurs a un profil qui dénote, pour mettre à mal les défenses rugueuses. Fraîchement transféré à Tottenham, Richarlison est décrié pour son manque de tranchant face au but. Meilleur buteur aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, il a la pleine confiance de Tite. Ce dernier l’a intégré dans sa liste malgré sa récente blessure. S’il est bien remis sur les deux pieds, il peut déployer son envergure pour renverser la vapeur.
Vinícius Júnior, Vini Vidi Vici
L’explosion d’un talent aux performances incandescentes. On savait que le prodige brésilien de 22 ans était un phénomène. Il a pourtant tardé à éclore sur le Vieux Continent. Après avoir fait le bonheur de Flamengo, il quitte très jeune le pays, direction Madrid en 2018. Pour la coquette somme de 45 millions d’euros, le Brésilien arrive en grande pompe dans la capitale espagnole. C’est un choix risqué pour le Florentino Perez. En effet, le président madridista s’est parfois trompé sur des jeunes prometteurs auriverdes.
Habitué aux sélections jeunes, Vinícius n’a jamais été en mesure de confirmer sa palette offensive avec Madrid, jusqu’à l’année dernière où l’étincelle s’est formée. Avec 17 buts pour 10 offrandes en Liga, il a contribué à la victoire de la Casa Blanca en championnat. Face aux cadors européens, il a dynamité les surfaces sur son côté gauche. Titulaire dans le système du Brésil, l’ailier semble désormais épanouit. Dans le haut niveau, tout va très vite, pour le Brésilien, c’est supersonique.
Raphinha, de Rennes au Camp Nou
À Barcelone, son recrutement coûteux (70 millions d’euros) laissait présager des interrogations. L’ancien rennais et joueur des Peacocks avait forte à faire pour franchir un palier en Catalogne. Il a mis fin aux doutes sur son côté droit. Il doit pourtant gagner en régularité à la finition. Prenant part à la sélection nationale depuis l’année dernière, il peut apporter son impact technique pour sa première Coupe du monde.