Luis Enrique, le CV pour manier le navire parisien
Dans la valse des entraîneurs qui se sont succédés au PSG, l’Espagnol est l’un de ceux présentant un palmarès impressionnant. Avec le FC Barcelone, Luis Enrique a tout remporté, avec en point d’orgue, une Ligue des champions 2016. Récemment, le natif de Gijón a endossé le rôle de sélectionneur avec la Roja, qu’il a propulsé sur de bons rails. Paris va jouer la possession de balle, et notamment au milieu de terrain.
Marcelino, un choix judicieux
À l’approche de la rentrée des classes, le président Pablo Longoria a renouvelé les fournitures, malgré le peu de moyens à disposition. Mieux, il a amélioré certains éléments au sein de l’effectif. Le dirigeant marseillais a très vite balayé les inquiétudes qui s’installaient dans la cité phocéenne. L’arrivée de Marcelino est un profil judicieux, pour emmener l’Olympique de Marseille sur la scène européenne. Âgé de 57 ans, il a tout connu sur les bancs espagnols. Son dernier passage à Bilbao a été satisfaisant. En une seule saison au Pays basque, il a su imposer sa patte et construire une identité de jeu.
Will Still, entraîneur pétillant en Champagne
En parvenant à accomplir une série de 19 matchs sans défaite, Will Still a été la révélation de la dernière saison. Le Belge à la gouaille facile, vient de voir son mandat renouvelé jusqu’en 2025. Reims lui donne les clefs de la maison, à lui d’être à la hauteur des espérances.
László Bölöni, le baroudeur de retour en Ligue 1
Sa vie est une série Netflix. En tant que joueur, il atteint le toit européen avec le Steaua Bucarest en 1986. Avec le costume d’entraîneur, le Roumain a posé sa valise aux quatre coins de la planète. À Lisbonne, il révèle Ronaldo aux yeux de tous. En France, il ne peut empêcher la relégation de Lens. Passé en Grèce et dans le golfe Persique, sa nomination en terre grenat a posé un certain nombre d’interrogations. Il faut dire que László Bölöni est un technicien de 70 ans, qui a dernièrement enchaîné les déconvenues sportives. De plus, il a entraîné le rival lorrain. Au terme d’un dénouement plein de suspense, il a réussi à faire monter Metz en Ligue 1. Dans un championnat occupé désormais par 18 clubs, la mission maintient s’avère difficile. Pour Le Havre et son coach slovène Luka Elsner, ce défi est digne d’une ligne de crête.
Adi Hütter, Autrichien sur le Rocher
Encore une personne de la galaxie Red Bull, qui correspond à la fiche de poste de Monaco. Dans un vestiaire qui peut à tout moment se saborder, le manque de charisme de l’Autrichien peut lui joueur des tours. Une situation sismique qui peut avoir lieu à Nice, où l’inexpérimenté Francesco Farioli attend toujours les nouvelles recrues. Sur les bords de la Garonne, l’Espagnol Carles Martinez Novell va prendre pour la première fois de sa carrière une équipe professionnelle. Un pari toulousain.
Fonseca, un chemin d’étape
Partout où il a dirigé, Paulo Fonseca a donné satisfaction. À l’orée de sa deuxième année dans le Nord, le Portugais aurait pu partir vers des clubs de plus grand standing. Marseille lui a fait les yeux doux, mais le président Olivier Létang tient à lui. Avec Lille, il a toute les qualités pour donner une nouvelle impulsion à des Dogues, qui sont prêts à rugir.
Der Zakarian, maestro sur le banc de l’Hérault
Revenu la saison passée pour sortir Montpellier de la crise, « Der Zak » s’est attelé à apporter un souffle nouveau, dans un club qu’il connaît bien. Une valeur sûre de la Ligue 1.