L’Union Berlin traverse un calendrier dantesque
Les meilleurs clubs électro résident à Berlin, là où l’Union a été le tube de la Bundesliga lors du printemps 2023. Depuis, les joueurs de la capitale multiplient les fausses notes sur tous les tableaux. Ce soir, ils affrontent Stuttgart en Coupe nationale. Un rendez-vous de la plus grande importance pour les Eiserne, désireux de mettre fin à une série de dix défaites consécutives. Pas chose simple, car leur adversaire a le vent en poupe avec une troisième place en championnat. Dans un calendrier dantesque animé par les joutes européennes, le porte-étendard du quartier industriel de Oberschöneweide est en pleine zone de turbulence. Afin de capitaliser sur leur précédent exercice, les Berlinois se devaient de garnir l’effectif lors du dernier mercato estival.
Des paris judicieux et épineux
Les dirigeants ont privilégié des joueurs expérimentés pour des montants judicieux. À l’image des 12 millions d’euros investis pour enrôler Robin Gosens. Le latéral de 29 ans revient au pays après une année décevante du côté de l’Inter, tandis que Kevin Rolland vient garnir le front de l’attaque, après des passages remarqués à Monaco. Mais des paris se sont très vite avérés comme des mauvais choix, comme le défenseur transalpin Leonardo Bonucci. En effet, le rôle de leader de l’arrière-garde berlinoise attribué au juventini de 36 ans lui paraît obsolète. Récemment mise en retrait par l’entraîneur Urs Fischer, l’avenir du vétéran semble s’écrire en pointillé en Brandebourg.