Titulaires, ils apportent leurs contributions
Rudy Gobert : la tour de contrôle de Salt Lake City
En signant durant l’intersaison, un contrat gargantuesque de 205 millions sur 5 ans, le pivot au physique d’une armoire normande a fait parler de lui. Il est devenu dans le sportif français le mieux payé de l’histoire. Cette signature a suscité de nombreuses réactions Outre-atlantique.
Son équipe est leader de la redoutable conférence Ouest
Sur les parquets, Rudy Gobert a répondu à ses détracteurs en contribuant aux bonnes performances du Utah Jazz, qui possède le meilleur bilan de la NBA (27 victoires pour 9 défaites). Toujours aussi solide en défense, l’intérieur français doit prendre davantage de responsabilité en attaque. Désormais double All-Star, il sera attendu au tournant en playoffs.
Evan Fournier : sans lui, le Magic est tragique
Le Français aux implants capillaires arrive à une période charnière de sa carrière. Avec une player option de 17 millions de dollars, l’arrière aura à la fin de la saison, la possibilité de décider de tester le marché des agents-libres. Jouant actuellement le meilleur basket de sa carrière, il est sur le rythme de sa précédente saison (18,8 points).Manquant plusieurs confrontations en raison de multiples blessures, son absence a coïncide avec le début d’une spirale négative d’Orlando. Depuis, la franchise floridienne a multiplié les défaites. Elle se trouve désormais dans les bas-fonds de la conférence Est. Formidable tireur, le Français parvient tout à surnager. Une nouvelle fois, il prouve qu’il serait un joueur précieux pour n’importe quel effectif du championnat. À lui de trouver la bonne destination lors de l’intersaison.
Nicolas Batum : timide mais pas insipide
Boudé par les Hornets, le Français est arrivé aux Clippers sur la pointe des pieds. Parvenant à se faire une place dans le cinq de départ, son rôle de joueur complet est précieux pour créer le jeu. Toujours aussi emprunté offensivement, le Français a malgré tout retrouvé le goût de la compétition et des victoires. À 32 ans, il attire toujours la curiosité et des interrogations.
Les bonnes surprises
Timothé Luwawu-Cabarrot : danse avec les stars
Avec 10 victoires sur ses 11 derniers matchs, les Nets ont trouvé leur rythme de croisière. En apportant son rôle d’energizer besogneux en sortie de banc, TLC parvient à avoir du temps de jeu. Pas facile dans un effectif riche en joueurs et en talent de la dimension d’un blockbuster avec Kyrie Irving, Kevin Durant et James Harden. Difficile d’exister ballon en main, mais le tricolore est sur la bonne voie pour perdurer en NBA.
French mixtape 💽 🇫🇷
Evan, TLC, Frank & Nico étaient sur les parquets cette nuit!#NBA | #OnlyHere pic.twitter.com/jk24eKaNqR — NBA France (@NBAFRANCE) February 26, 2021
Théo Maledon : le rythme dans la peau
C’est la sensation côté français. Choisi au second tour à la 34ème position de la dernière draft, peu de spécialités voyaient son talent éclore aussi vite. À seulement 19 ans, le meneur montre déjà toute l’étendue de son talent pour sa première saison NBA. Le 29 janvier 2021, il réalise son match référence en plantant 24 pions face à Brooklyn.
🚨 Titulaire une nouvelle fois, Théo Maledon a délivré sa meilleure prestation en #NBA 😍🇫🇷
Défaite d’OKC face aux Nets 🏀 Stats 📝 24 PTS / 3 REB / 3 AST (6/6 à 3PTS) 🔥pic.twitter.com/9mhNVvBW8i — Le Journal NBA (@JournalNBA) January 30, 2021
Faisant déjà preuve d’assurance, Maledon parvient à trouver le rythme pour imposer le tempo et dicter le rythme. Dans un effectif du Thunder inexpérimenté, il est tombé sur une franchise structuré, qui laisse sa chance aux jeunes. L’école des points vitaux. Félicitations du jury de Double Pas
Peu utilisés, ils ont pourtant tout pour réussir
Frank Ntilikina, New York revit mais Franky peine à rugir
À New York, l’arrivée de l’entraîneur Tom Thibodeau suscitait une bonne nouvelle pour le Français. Bien que limité offensivement, Frank Ntilikina est un défenseur d’élite, une qualité qu’affectionne son nouveau coach. À mi-saison, l’apport du tacticien américain se fait déjà ressentir au sein de Big Apple. En effet, en affichant un bilan équilibré, les Knicks se trouvent actuellement à la cinquième place de la conférence Est.
Faire face à une forte concurrence
Comme à son habitude, Thibodeau utilise rotation assez réduite. Ntilikina en fait timidement parti depuis les derniers matchs. En concurrence avec trois autres joueurs, le Français a pour l’instant un temps de jeu limités. Ses performances se résument à quelques coups d’éclats. Dans ces conditions, difficile de prouver sur les parquets.
Sekou Doumbouya, la promesse de ball
Sa première saison avait fait paraître de belles promesses pour la suite. Malheureusement, pour sa deuxième cuvée, le joueur tarde à convaincre son entraîneur Dwayne Casey. En 32 matchs, il affiche 4 points de moyenne en 14 minutes avec Detroit. Selon certains observateurs, son attitude nonchalante en dehors des parquets pose problème.
🏀 #NBA 😱 Sekou Doumbouya claque un poster d’anthologie sur Tristan Thompson ! 💥 Quelle violence ! pic.twitter.com/2jGfKhxXZP
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) January 8, 2020
C’est regrettable, car son envergure et son expansivité épousent parfaitement le style de jeu de la NBA. Attention à ne pas laisser sa chance, au risque d’être définitivement scotché au bout du banc. Mauvaise impression : avertissement du jury de Double Pas.
Killian Hayes, le pari perdu de Double Pas
C’était le pari de Double Pas. Drafté en septième position par Detroit, le rookie avait tout pour réussir. Emprunté ballon en main au sein d’un effectif médiocre, le meneur a été lancé à vitesse grand V dans le rôle de titulaire. Blessé depuis janvier, il ne va pas tarder à revenir. Un apprentissage pas évident dans le marathon infernal de la NBA. À lui de revenir avec le plein de confiance.
Ils n’entrent pas dans la rotation
Vincent Poirier, le banc est son meilleur ami.
Avec seulement 6 matchs joués avec Philadelphie, il se retrouve dans un secteur intérieur embouteillé. Mauvaise destination.
Ils sont en apprentissage
Adam Mokoka et Killian Tillie : patience et entraînement.